[None. Starts:]
On sait que les belles découvertes dues à M. Ehrenberg réveillèrent, il y a une dixaine d'années, l'ancienne discussion du plus ou moins de complication des organismes
appelés inférieurs. En France et en Allemagne les deux thèses furent vivement soutenues. Aux faits positifs on opposa des observations négatives. Dans le premier cas on se laissa quelquefois entraîner par des analogies hasardées, on transporta du haut au bas de l'échelle animale des notions physiologiques qui, par cela même, devenaient, erronées et entraînaient des déterminations anatomiques inexactes. D'un autre côté il est bien difficile de s'expliquer comment certains faits très faciles à vérifier purent être niés, comment un voulut ne voir, dans des animaux à fonctions très multiples et parfaitement caractérisées, que des masses de
gelée vivante. Les travaux publics depuis une dixaine d'années commencent à faire justice des erreurs et des exagérations. Aujourd'hui on peut dire d'une manière générale que l'ensemble des résultats acquis tend à nous montrer jusque dans les organismes les plus simples, toutes les fois qu'ils sont réellement accessibles à nos divers procédés d'investigation, une complication souvent très inattendue.